Le débat sur l'impact environnemental des cryptomonnaies demeure crucial alors que les préoccupations Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG) attirent l'attention. Bitcoin, n°1 des cryptos, est souvent critiqué pour son mécanisme Proof-of-Work (PoW) très énergivore.
Ce mécanisme repose sur des mineurs qui utilisent d'énormes quantités d'énergie. Des estimations de l'Université de Cambridge comparent la consommation annuelle d'énergie de Bitcoin à celle de pays comme l'Argentine. Cette consommation disproportionnée, surtout avec des sources d'énergie non renouvelables, alarme les observateurs.
Bitcoin pourrait être responsable de 65,4 mégatonnes de CO2 par an, comparable aux émissions de la Grèce. Cette empreinte environnementale soulève des inquiétudes à mesure que la pression pour des pratiques durables augmente.
D'autres cryptomonnaies, comme Ethereum, ont réduit leur impact écologique, par exemple, en passant à la Proof-of-Stake (PoS), réduisant leur consommation d'énergie de plus de 99 %. D'autres plateformes comme Hedera et Cardano se concentrent également sur la durabilité.
Les investisseurs tiennent de plus en plus compte de l'aspect environnemental. Des initiatives telles que le Sustainable Impact Fund de la Fondation HBAR et la plateforme Hedera Guardian visent à promouvoir la transparence et la durabilité sur les marchés des crédits carbone.
Les efforts de Bitcoin pour adopter des énergies renouvelables sont fragmentés et insuffisants pour répondre aux exigences réglementaires croissantes. Sans une mise à jour complète de son mécanisme de consensus ou un investissement conséquent dans des solutions d'énergie renouvelable, Bitcoin pourrait faire face à des défis environnementaux majeurs.
En conclusion, Bitcoin doit évoluer dans un contexte mondial axé sur la durabilité pour éviter de devenir obsolète dans un marché de plus en plus orienté vers les critères ESG.
Source : fr.beincrypto.com ↗